Dernières nouvelles relatives au visa unifié du CCG

Le visa GCC Grand Tours est en pourparlers depuis 2023, le visa ayant reçu l'approbation officielle lors du sommet du CCG à Mascate, Oman, en novembre dernier. Également connu sous le nom de « GCC Grand Tours », ce visa permettra aux ressortissants non originaires du Golfe de se déplacer librement dans tous les pays du CCG : Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Bahreïn, Oman, Koweït et Qatar.

Dans une interview accordée à Asharq News, Jassim Mohammed Al-Budaiwi, secrétaire général du CCG, a annoncé que le concept du visa touristique unifié serait finalisé d'ici la fin de l'année. Il a également ajouté que la date de lancement du visa sera déterminée d'ici la fin de l'année sur la base de son concept final. La finalité de ce visa touristique unifié est d'attirer les touristes dans la région et de les encourager à y séjourner plus longtemps, renforçant ainsi l'intégration économique entre les pays du CCG.

Lors de l'entretien qui s'est tenu dans le cadre des réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale (GBM) à Washington, M. Al-Budaiwi a indiqué que le nouveau projet nécessite la fusion des six systèmes existants pour créer un système unique de visa touristique unifié. Il a ajouté que tout ressortissant non originaire du Golfe souhaitant visiter l'un des pays du CCG pourra choisir entre un visa pour un pays spécifique ou un visa unifié pour le Golfe.

Dans une déclaration précédente, Abdullah bin Touq Al Marri, ministre de l'économie des Émirats arabes unis, a déclaré que les pays du CCG visent à augmenter les dépenses touristiques à un taux de croissance annuel de 8 % avec la mise en œuvre du visa, pour atteindre 188 milliards de dollars américains d'ici 2030.

M. Al-Budaiwi a également évoqué le projet de chemin de fer du Golfe, qui devrait être achevé d'ici 2030. Le chemin de fer du CCG devrait partir du Koweït et relier les six pays, facilitant les déplacements des résidents et des touristes dans la région. Le secrétaire général a souligné l'importance économique du projet ferroviaire, ajoutant que certains pays ont commencé la construction, tandis que d'autres ont lancé des appels d'offres.